Les enfants et le réservoir d’amour

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Je suis tombée il y a peu sur cette citation de Jacques SALOMÉ, et elle m’a poursuivie pendant plusieurs jours:

citation-j-salome

Comme cette petite phrase tournait en boucle dans un coin de ma tête, j’ai décidé d’écrire un article sur le réservoir d’amour, parce qu’en ce moment, je galère avec mes 3 garçons. Rien ne semble aller de soi. Je dois batailler pour qu’ils rangent, pour qu’ils m’aident un peu, pour qu’ils ne sautent pas sur le canapé ou qu’ils ne hurlent pas dans les couloirs de l’immeuble (chers voisins, je suis VRAIMENT désolée).

Quand on est maman, la vie n’est décidément pas un long fleuve tranquille.

J’avais cru que ça allait mieux. Une phase “difficile” (euphémisme) s’était enfin achevée (34 mois pendant lesquels notre benjamin de 3 ans nous a réveillés toutes les nuits), et puis paf. Il y a de nouvelles maîtresses. Apparemment elles pensent que les punitions vont obtenir des résultats auprès de nos enfants. La chenille du comportement a beaucoup de mal à rester dans le vert (et si l’enfant n’est pas dans le vert, pas de responsabilité! Ca en fait pleurer de frustration mon cadet, lui qui voudrait tellement avoir une responsabilité…). Un virus nous a sauté dessus, toute la famille à tour de rôle.

On était enfin sortis des nuits sans sommeil, et voilà que ça repart, les nuits hâchées, le petit qui vient se blottir contre moi avant de réclamer son biberon parce que son estomac a décidé que c’était le matin (mais, là, chéri, il est 4h50…).

Et la mécanique commence à se gripper. La fatigue reprend le dessus. On y ajoute un zeste de stress, avec les devoirs, les poésies longues comme le bras à faire apprendre à mon aîné qui saisit le sens des choses à la vitesse de l’éclair et ne voit vraiment pas l’intérêt de l’apprentissage “par cœur”, les textos désespérés aux autres mamans pour récupérer la fiche qui manque pour apprendre la leçon qui est évaluée le lendemain.

 

C’est comme ça qu’un matin, j’ai réalisé à quel point la situation avait dérivé, au point que j’avais perdu la joie d’être mère. Comme d’habitude, c’est l’un de mes garçons qui m’a “réveillée” en me disant la petite phrase suivante: “maman, tu aimes crier” – moi: “bah non” – lui: “bah si, tu cries tout le temps”.

Le comble quand on propose un programme pour cesser de crier en 21 jours!

Alors j’ai décidé de faire le point.

Oui, en ce moment, je suis énervée d’un rien et je crie, plus que d’habitude.

Il faut dire que depuis quelques semaines, mes garçons sont “difficiles”:

– l’aîné a tendance à entraîner ses frères dans une sorte d’excitation qui s’emballe jusqu’à ce qu’ils fassent des bêtises impliquant rangement ou nettoyage ou les deux;

– le cadet semble dans la lune en permanence: je dois répéter au moins 20 fois chaque demande, voire que j’intervienne physiquement pour qu’il se mette en mouvement;

– quant au benjamin, il a découvert la phrase “j’ai pas envie” et il nous la sort à chaque fois qu’on lui demande quelque chose.

 

Mais une fois analysé leur comportement, je me suis souvenue de la phrase de Jacques Salomé: “L’enfant qui a le plus besoin d’amour est souvent celui qui se montre le moins aimable.”

Et ça a été comme une révélation: depuis quelques semaines, je suis préoccupée; entre la rentrée, la mise en route de mon programme (21 jours pour cesser de crier sur ses enfants), mon chéri qui s’est fait opérer du genou et la modification de mon emploi du temps pour y insérer des séances de sport, sans compter la tenue du blog, mes journées sont bien remplies. Du coup, lorsque je suis avec mes garçons, je suis surtout en train de faire des choses pour que la routine s’enchaîne bien (ah, ça, ils ont des goûters faits maison tous les jours!), mais j’ai oublié de simplement “être” avec eux…

Jouer avec eux.

Rire avec eux.

Faire avec eux.

 

Voilà longtemps que je n’ai plus “profité” d’eux. Leur faire des chatouilles dans le lit (au lieu de ranger la table du dîner tout en les houspillant pour qu’ils se lavent les dents).

Jouer à des jeux de société (et tant pis si la poésie maléfique n’est pas sue parfaitement).

Faire du vélo. Jouer au foot. Se raconter des histoires. Distribuer des vrais câlins et des “bisous-prout”, ou des bisous tout court.

Remercier la vie de me les avoir confiés. Voir la beauté dans leurs yeux, dans leurs gestes, dans leurs paroles.

Repérer la créativité dans le bazar qu’ils ont mis dans leur chambre parce qu’ils se fabriquaient des cabanes avec leurs couettes.

Aller à la piscine même si ce n’est pas pratique et qu’il commence à faire froid.

Profiter de mon benjamin qui se glisse contre moi dans la nuit, parce que je sais qu’un jour ce sera fini.

Rire lorsqu’ils me racontent la maison de leurs rêves, avec des trampolines, des toboggans et des toilettes dans la chambre… plus un crocodile pour notre benjamin (?).

Etre là pour eux, être là avec eux.

 

J’ai réalisé que mes garçons étaient moins “aimables” en ce moment car ils manquaient cruellement d’amour… Il fallait que je leur en donne.

C’est en réfléchissant à comment intégrer des doses d’amour dans le quotidien, que j’ai commencé à ressentir une grande fatigue, et j’ai alors compris que moi aussi, mon réservoir d’amour était à sec. Mais moi, je suis adulte. Je sais demander (chéri, si tu lis cet article…). Et surtout, je peux me donner de l’amour moi-même. Depuis quand n’ai-je pas pris le temps de prendre soin de moi, de me faire plaisir?

 

Parce que c’est comme ça: si notre réservoir à nous est vide, il est TRES difficile de remplir celui de nos enfants.

Pour remplir son réservoir, il y a de multiples façons de le faire: une sortie entre amis (mais attention, de celles où l’on repart le cœur joyeux, pas une sortie où l’on se sent toujours un peu jugé, jaugé, évalué), un ciné (avec un film qui réchauffe le cœur), un bon restau, une conversation avec son / sa meilleur.e ami.e, un massage, des câlins, des compliments (on peut se les écrire à soi-même si on ne trouve personne pour nous en dire!), des fleurs (oui, on peut s’en acheter pour soi)…

Et une fois rechargé à bloc, on peut donner de l’amour à nos petits, selon leur langage de l’amour (pour en savoir plus sur les langages de l’amour, allez voir mon article ici).

 

Quand notre réservoir d’amour est plein, on a beaucoup de patience, on arrive à prendre du recul, on perçoit le beau dans tout ce qui nous arrive.

Mais parfois on a un réservoir un peu vide, et on se sent avec une énergie basse, un rien nous agace… Si on n’a personne pour nous donner de l’amour (sous une forme qui nous montrerait vraiment que l’on est aimé), et/ou pas vraiment de temps nécessaire pour s’accorder de l’amour (cela doit devenir une priorité, mais je sais combien nos vies sont déjà chargées), alors on peut s’enfermer dans une forme de négativité où l’on ressasse en permanence ce qui ne va pas, oubliant de voir tout ce qui dans nos vies est absolument fabuleux (le simple fait d’avoir des enfants, pour un grand nombre de couples cela ne va pas de soi! Nous les parents avons beaucoup de chance).

 

En cas d’urgence, quand rien ne va plus, j’ai deux outils imparables:

1. Sourire

Quand on se sent fatigué, triste, stressé, agacé… sourire est en général la dernière chose que l’on a envie de faire. Et pourtant, c’est bien sourire qui va nous aider le plus dans ces moments là.

emoticon-smile

illustration HypnoArt/Pixabay

L’idée est de se forcer à sourire (ça ressemble à une grimace au début), le plus longtemps possible (tout un trajet de voiture pour aller au boulot par exemple).

Sourire envoie le signal au cerveau que tout va bien et que vous êtes heureux, plein d’énergie, etc… Au bout de quelques minutes, votre stress et votre agacement diminuent. Si vous n’avez jamais essayé cette méthode, faites le test!

Au réveil devant la glace ou sous la douche, dans les bouchons pour aller au travail, sur le chemin pour récupérer les enfants… Vous verrez, ça modifie le moral et l’humeur de façon radicale!

Tant qu’on n’a pas essayé, on n’imagine pas la puissance de ce truc qui semble aussi simple.

L’autre jour, j’ai réussi à changer l’ambiance de la maison (c’était un de ces “mauvais jours”, où toute la famille, moi incluse, faisait la tronche dès le petit-déjeuner) en obligeant tout le monde à sourire. En quelques minutes, on riait tous car les garçons faisaient de belles grimaces, et la journée s’est très bien passée.

Bien sûr, rire fonctionne aussi bien (peut-être encore mieux). Mais c’est un peu plus difficile de passer d’un mental qui tourne en boucle sur ce qui ne va pas, à un rire joyeux. Alors que même avec une grimace de sourire, peu à peu les pensées noires s’éloignent, des idées positives arrivent, et tout à coup on se dit: “j’ai une de ces pêche, aujourd’hui!”, et les autres nous disent: “tu as l’air en forme, dis donc!”

Essayez. Jusqu’à la fin de la lecture de cet article, et même encore après, souriez. Qu’est-ce qui vous en empêche? Au pire, les gens autour de vous, ou que vous croiserez penseront que vous lisez ou que vous vous remémorez un truc drôle (“ouais, c’est le blog Moi Parent Bienveillant, va y faire un tour, c’est sympa”).

 

2. Rugir comme un tigre

Chaque fois que vous êtes sur le point de hurler sur l’un de vos enfants, en mode “tu es…” complètement idiot / fou / un sale morveux (vous voyez l’idée), voire que vous sentez que vous allez lui flanquer un bonne fessée, éloignez-vous de quelques pas.

Suffisamment pour que votre enfant se sente en sécurité, mais encore assez proche pour qu’il sache qu’il a dépassé les bornes.

Là, vous campez vos pieds dans le sol, genoux légèrement fléchis, vous serrez les poings en mettant vos muscles de bras en tension (un peu comme si vous vous prépariez à faire le haka des all-blacks) et vous rugissez comme un tigre (bon, évitez cette méthode au supermarché, on risque de vous regarder bizarrement).

L’objectif n’est pas de vous faire mal aux cordes vocales, mais bien d’offrir à votre colère un moyen de s’exprimer. RHAAAAAAAAAAAAAAA!!!!!!!

rugissement tigre

illustration pramit_marattha/Pixabay

Cette colère est légitime. Si vous la ressentez c’est que vos propres besoins ne sont pas respectés (je parle de la colère dans cet article-ci).

Le hic, c’est que si vous la gardez en vous, elle enfle, et vous transforme en cocote-minute qui risque d’exploser à tout moment (et ça risque de déboucher sur de la violence physique: je suis sûre que vous préférez que vos enfants vous regardent bizarrement plutôt qu’ils reçoivent une fessée que vous regretterez l’instant d’après).

Votre rugissement doit être franc, fort. Vos enfants doivent vous regarder d’un drôle d’air (surpris, vaguement inquiets, ils doivent cesser instantanément ce qu’ils faisaient et vous observer pour comprendre).

Au besoin, vous pouvez recommencer.

Je me souviens de la première fois où j’ai fait ça. J’étais en voiture, sur le point de partir pour l’école, mon aîné venait de faire quelque chose (je ne sais plus quoi) qui avait été la goutte d’eau débordant un vase déjà bien rempli par le stress de la routine du matin, additionné de la peur d’être en retard. Je m’apprêtais à le traiter de tous les noms; une part de moi avait envie de le faire culpabiliser, qu’il se sente mal pour son acte. Mais une autre partie de moi savait que son acte n’était qu’un jeu, qu’il n’en avait pas saisi la portée, et je ne voulait pas qu’il culpabilise ou se sente mal “pour si peu”.

Alors j’ai arrêté la voiture dans l’allée de notre résidence, j’ai serré les poings et j’ai rugi. La voiture en a tremblé. Passé le premier moment de surprise, les garçons ont éclaté de rire, et moi avec. Ma colère s’était envolée avec mon cri! Je n’en revenais pas. J’ai pu expliquer à mon aîné les conséquences de son acte, pourquoi cela m’avait mise en colère, sans chercher à le faire se sentir mal, simplement pour qu’il comprenne et ne recommence pas. J’étais tellement heureuse d’avoir trouvé cette solution!

Alors oui, mieux vaut éviter de faire ça en public, car les gens pourraient craindre pour notre santé mentale, mais en réalité, c’est tout le contraire: conserver de la colère en soi est très mauvais pour nos neurones et notre santé en général, alors que l’exprimer permet d’utiliser les composants chimiques créés par le corps justement pour agir!

 

Si vous avez tendance, comme moi, à être sujet à la colère, je vous invite à utiliser cette technique du rugissement du tigre (vous pouvez aussi vous mettre dans la peau d’un T-Rex si vous préférez), la prochaine fois que vous serez sur le point d’exploser. Et dites-m’en des nouvelles! C’est vraiment libérateur, efficace, et ultra-rapide.

 

 

 

Allez, c’est décidé, je me programme un temps pour moi la semaine prochaine (massage? ciné? j’hésite…). PS: mon langage de l’amour c’est les paroles valorisantes; si vous voulez m’écrire un compliment en commentaire, cela me fera sûrement beaucoup de bien!

Et vous, où en est votre réservoir d’amour? Bien plein? Ou aux trois-quarts vide? Que faites-vous pour le recharger? Dites-moi vos trucs et astuces en commentaire!

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Nous avons comme un réservoir d'amour à l'intérieur de nous. Quand il est plein tout va bien, quand il est vide... c'est plus compliqué. Voici quelques idées pour ne pas oublier de remplir le réservoir d'amour de nos enfants... et le nôtre!

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14 commentaires sur “Les enfants et le réservoir d’amour”

  1. très bon article, quoique la technique du tigre j’ai essayé par le passé et ça a eu l’effet inverse, les filles ont eu très peur et ont pleuré encore plus… J’ai dû aller chercher trop loin. Par contre super idée les lins dans le texte, j’ai pu passer d’un article à l’autre. Je suis fan !

    1. Merci! décidément ces compliments me font beaucoup de bien! 😉
      Pour le tigre, il s’agit de se mettre à distance de l’enfant. Mes garçons n’ont pas été très impressionnés même à courte distance, mais peut-être pour tes filles vaut-il mieux que tu te mettes dans la pièce d’à côté. On peut aussi prévenir l’enfant: « j’ai une très très grosse colère en moi, je vais la faire sortir, ça va faire du bruit mais tu ne crains rien ». Et si cela les effraie tout de même, peut-être que tu peux jouer à rugir comme un tigre avec elles, dans des moments où tout va bien? L’avantage avec les enfants c’est qu’ils nous donnent de nombreuses occasions d’expérimenter, et peu à peu on peut s’améliorer… Belle journée!

    1. Oui, ce n’est pas toujours facile de prendre du recul… même quand on en connaît un bout sur la parentalité bienveillante! J’espère que mon article (et les commentaires des autres personnes) vous auront donné des pistes pour vous ressourcer, en vue d’améliorer l’ambiance à la maison.
      Je vous souhaite en tous les cas une belle journée!

  2. C’est un peu ça aussi chez nous 2 garçons et 50 metres carré… alors j’en ai pris mon parti quand le p’tit me dit reste 5 min dans la chambre au moment du coucher au lieu de me disputer parce que la société voudrait que mon fils s’endorme tout seul… Je m’allonge par terre et 5min de relachement ca fait un bien tout et loulou s’endort en 5 min…
    La douche ? Je la prends avec lui… Je sais que ça ne durera pa du coup derrière il est moins demandeur et les repas se passe dans un ambiance tranquille… et puis quand c’est la pagaille je consigne tous le monde dans les chambre… Tant pis je les laisse s’ennuyer et au bout du compte ils finissent par jouer ensemble…. un petit moment que j’ai pas crié depuis que je fait ça….

    1. 2 garçons dans 50 mètres carrés? J’imagine que ça doit être souvent compliqué. Bravo d’avoir trouvé des astuces qui vous permettent de ne pas crier!
      D’ailleurs, vos astuces sont vraiment intéressantes: au lieu de batailler, vous lâchez-prise sur des choses qui ne sont pas si graves finalement. A 15 ans, ils ne vous demanderont plus de rester auprès d’eux pour qu’ils s’endorment, et il ne sera pas question que vous les voyez nus, encore moins prendre la douche avec eux! On oublie souvent qu’ils sont encore si petits… Votre idée de les laisser s’ennuyer dans leurs chambres me plaît bien aussi, surtout si ça les incite à jouer ensemble… Finalement, on a tous besoin d’avoir des temps « vides », pour laisser un peu de place à notre créativité!
      Belle journée et merci pour votre témoignage!

      1. Oui c’est plutôt sportif par moment… il m’arrive encore de crier.. Mais moins… et puis j’ai arrêter de courir après le temps et pareil au final je suis en avance sur le planning!!! merci pour vos conseils !

  3. Bonjour Caroline

    Quand j’ai lu ton article, j’ai pensé à cette consigne en avion s’il se crache : mettez d’abord le masque pour vous avant de le donner à votre enfant.
    Pourquoi ? car si nous n’avons plus d’énergie, nous ne pouvons pas aider notre prochain.

    A force de vouloir donner et d’attendre beaucoup de nos enfants en retour, on oublie que oui, nous sommes ceux qui donnons, et donnerons toujours de l’amour à nos enfants.

    Et ils sont besoin de contacts, de rire, de jeu, de discussions.
    Pas simple quand on est dans le train train quotidien !

    Bravo d’avoir réussi à te sortir de ce cycle vicieux !

    Au plaisir
    Evan

    1. Merci! Oui, c’est ça! On ne peut donner que ce que l’on a, au final. Prendre soin de soi est aussi important que de prendre soin de nos enfants. Belle journée à toi Evan!

  4. Oh que oui, je me retrouve dans cette spirale infernale de temps en temps, qui pourtant a déjà été gérée de nombreuses fois !! Pensant ne jamais y retomber !!
    Et puis moi aussi je sais tout « ça », le pourquoi du comment, comment faire, mais rien ne se passe comme prévu !! Nos enfants sont là pour nous faire évoluer et nous remettent une petite couche de rappel !!
    Hé hé alors à l’action, distribuons : de la lumière, du bonheur, de la joie, de la paix, de l’amour dans toutes les chaumières et l’harmonie reviendra à grands pas.

    1. Merci pour ton message! Oui, c’est ça, c’est vraiment une spirale qui nous fait oublier l’essentiel. Heureusement, nos loustics sont là pour nous le rappeler!

  5. Cc
    J’ai essayé sur Mahee qui me toujours sur un ton que je ne supporte plus, j’allais la punir mais j’ai lue ton article et essayer le sourire et les câlins….. ça marche elle est plus détendue et maintenant on profite de bons moments ensemble, merci
    Bisous à bientôt

    1. Super! Je suis ravie pour vous 2. Bravo en tous les cas d’avoir réussi à passer d’être prête à punir au sourire et câlin! Bisous à toutes les 2

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