Emotions: enquête et mode d’emploi (tomes 1 et 2) – Art-Mella

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Aujourd’hui, je vous présente non pas un mais deux ouvrages, dans le cadre de mon défi 2017. Ils ne faisaient pas partie de ma sélection initiale parce que je ne les connaissais pas encore… Mais ce sont de vrais petits bijoux!

Je les ai découverts il y a peu, et je suis fan du fond et de la forme, car parfois, un petit dessin vaut mieux que mille mots.

Eh oui, ce sont des BDs:

 

art-mella-emotions-tome1             art-mella-emotions-tome2

Ces BD (un 3ème tome est en cours), c’est un peu l’histoire d’Art-Mella, une jeune femme qui a appris, dans l’enfance, à mettre un couvercle sur ses émotions et qui s’est réfugiée dans le dessin. Arrivée à l’âge adulte, elle ne connaissait qu’un mode de fonctionnement émotionnel, binaire: d’un côté la gentille, qui “encaisse” sans broncher, qui sourit, qui ne dit rien et qui ne fait surtout pas de vague; et de l’autre la colérique, qui explose de manière disproportionnée.

Insatisfaite de ce mode de fonctionnement, Art-Mella a cherché à comprendre, et surtout à trouver des moyens de mieux faire. Elle nous raconte son cheminement, d’outils en méthodes découvertes au gré de ses recherches, au fil de ses dessins expressifs et joyeux.

 

Tome 1

Tout d’abord, elle nous rappelle que nous sommes responsables de nos émotions. Un fait observable, qui nous met en colère, peut faire rire notre voisin, ou ne rien déclencher du tout chez une 3ème personne. Cette émotion est un message. Accueillir l’émotion, dans toutes ses dimensions, et notamment les sensations corporelles qu’elle génère, permet d’écouter le message, puis d’agir en fonction. Le hic, c’est que notre éducation nous a enseigné à refouler les émotions (les garçons ne pleurent pas, les filles ne se mettent pas en colère). L’émotion, qui doit transmettre son message, va se faire insistante, va prendre de l’ampleur, si on refuse de l’écouter. Alors qu’elle va rapidement refluer, si on l’accueille.

Les messages, selon l’émotion, sont les suivants:

  • colère: mouvement qui repousse; utile pour défendre son espace vital, pour marquer ses limites
  • plaisir, joie: mouvement vers l’avant; utile pour avancer vers nos objectifs
  • tristesse: mouvement vers le bas; utile pour nous aider à lâcher nos attachements pour nous en libérer
  • peur: mouvement de recul; utile pour réagir rapidement en cas de danger

La peur est donc inutile lorsqu’on vise un objectif: le plaisir et la joie sont de bien meilleurs moteurs! Pour ne pas l’oublier, Art-Mella nous suggère d’intégrer de nombreux petits plaisirs à notre quotidien, et elle propose un exercice que je me suis beaucoup amusée à réaliser. Il s’agit d’imaginer, dans un premier temps, ce que l’on ferait si on disposait de 5 vies supplémentaires. Moi, dans l’une des vies je serais auteure à succès (genre J.K.Rowling); pour la seconde je serais réalisatrice de films (des beaux films qui apprennent des choses et qui font pleurer les âmes sensibles comme moi); pour la troisième, humoriste sur scène (comme Florence Foresti); en 4ème, je serais exploratrice (comme Alexandra David-Néel, qui était d’ailleurs beaucoup plus qu’une simple exploratrice); et en 5ème, je serais… astronaute… ou danseuse étoile… ou pianiste de renom… à moins que je ne sois chanteuse d’opéra… Ah, non, je sais. Pour cette 5ème vie, je découvrirais un truc, comme l’EFT ou la CNV, qui aiderait des millions de personnes à aller mieux dans leur vie, et à mieux communiquer ensemble. Et je leur apprendrais. Et je contribuerais à créer un monde meilleur (quel programme!).

C’est la seconde partie de l’exercice, que je vous laisse découvrir dans l’ouvrage, qui apporte toute sa puissance à cette première partie déjà très ludique. Faites-le, c’est réjouissant.

Art-Mella évoque rapidement la pleine conscience, si utile pour s’ancrer dans le moment présent. Car être malmené par des émotions liées au passé ou au futur, ça n’aide pas à bien comprendre le message!

Elle présente ensuite un autre exercice, passionnant, qui consiste à annuler une pensée négative. Chaque fois que l’on a une pensée négative (par exemple, “mon fils chouine pour un rien, ça me saoûle car quoi que je fasse il continue”), l’exercice consiste à répéter la phrase sous forme de “Quand…, j’ai l’impression…” (dans l’exemple:  “quand mon fils chouine pour un rien, j’ai l’impression que je ne peux rien faire pour changer son humeur”). Puis on reformule la phrase en énonçant l’inverse de ce que l’on venait de dire, en commençant par “c’est justement parce que…” (dans l’exemple: “c’est justement parce que je peux faire quelque chose pour lui qu’il chouine pour un rien”). Cela semble bizarre, car on n’a jamais énoncé la phrase de cette façon-là; mais si l’on y réfléchit, on peut commencer à trouver du sens. Dans mon exemple, je réalise que mon enfant, en chouinant, a peut-être simplement besoin de mon oreille attentive pour évacuer des émotions négatives…

Le fait d’être confronté à une autre vérité, inverse, fait beaucoup de bien. Et si après un instant d’apaisement, on recommence à se plaindre, en mode “mais quand même, il pourrait arrêter de chouiner tout le temps!”, l’idée puissante consiste à redire la même phrase en remplaçant “il” ou “elle” par “je”. Ce qui donnerait, dans l’exemple: “mais quand même, je pourrais arrêter de me plaindre (= chouiner chez les adultes) tout le temps!”. Cela nous donne une idée claire de nos besoins… et nous redonne la responsabilité d’y répondre! Chaque fois que l’on donne un conseil à quelqu’un, une petite seconde d’introspection où l’on se donne ce conseil à soi-même permet de faire des découvertes inspirantes. Dans mon cas, je crois qu’il est temps que je cesse de faire ma victime et que je prenne la responsabilité de mes émotions et de ma vie!

Une autre technique présentée dans le tome 1 consiste à augmenter son champ visuel. Lorsque l’on est stressé, déprimé, le champ visuel se rétrécit. C’était très utile à la préhistoire, lorsqu’on était face à un animal féroce, de pouvoir se focaliser uniquement sur lui, en éliminant du traitement visuel tous les éléments annexes du décor, comme dans un tunnel.

tunnel

photo OrlandoSantana/Pixabay

Ce n’était que pendant les moments de calme et de détente que l’on pouvait se permettre d’apprécier la totalité du paysage.

savane

photo cocoparisienne/Pixabay

Aujourd’hui, on peut véritablement changer notre humeur simplement en modifiant notre champ visuel, en se forçant à voir la totalité de l’image et pas seulement un petit angle restreint face à nous (par exemple lever les yeux de notre smartphone pour apprécier la totalité de notre environnement!).

A la fin du tome 1, l’auteure nous donne des outils pour augmenter son vocabulaire des émotions. Car souvent, on a un champ lexical très limité! A la question du matin, “ça va?”, on ne sait souvent répondre qu’un automatique “ça va”. Et même si l’on passe du temps à consulter des listes de mots pour mieux décrire ce que l’on ressent, comme Art-Mella l’a fait, cela prend du temps!

 

 

Tome 2

Dans ce deuxième ouvrage, l’auteure aborde plus en détail ce qui se cache derrière une émotion, avec la collaboration d’Isabelle PADOVANI, une grande dame de la CNV (voir mes articles sur la CNV ici et ici) dont j’adore écouter les vidéos et podcasts (si la CNV vous intéresse, je vous recommande son site internet).

Parce que si l’on a bien suivi le tome 1, c’est que les émotions sont des messages. Accueillir l’émotion (au lieu de la refouler) permet d’en diminuer rapidement l’intensité (elle repart comme elle est venue) parce que l’on prend le temps d’écouter son message.

Ce message, que véhicule l’émotion, c’est l’expression d’un besoin. Quand l’émotion est positive, c’est que le besoin est comblé. En revanche, quand l’émotion est négative, c’est qu’elle signale que l’un ou plusieurs de nos besoins n’est (ou ne sont) pas comblé(s). L’auteure fait une jolie analogie avec la permaculture: identifier pourquoi des mauvaises herbes poussent, permet de découvrir de quoi le sol a besoin. Lui fournir ces éléments, par exemple en semant une plante qui va les produire naturellement, permet de rétablir l’équilibre du sol et de faire pousser ce que l’on voulait initialement.

C’est pareil pour nous. Si nous sommes exaspéré, et que nous voulons plutôt “faire pousser” de la joie, il va falloir chercher ce qui, naturellement, nous met en joie. En particulier, dans la situation qui nous exaspère, il est intéressant de se poser la question suivante: “qu’aimerais-je vivre que je ne vis pas actuellement dans cette situation?”. La réponse est à chercher dans une liste de besoins fondamentaux (voir liste dans mon article sur la CNV) pour éviter de confondre les besoins avec les stratégies pour répondre à ces besoins. Par exemple, quand je suis obligée de répéter 10 fois à mes enfants de s’habiller le matin, et que cela me fait particulièrement monter dans les tours, je n’ai pas besoin d’obéissance de leur part, comme je le croyais initialement: l’obéissance n’est pas un besoin, c’est une exigence vis-à-vis de mes enfants, une stratégie qui permettrait de répondre à mon réel besoin. J’ai eu du mal à trouver, mais en cherchant bien j’ai découvert que j’avais besoin de coopération et de préservation de mon temps et de mon énergie. Le hic, c’est que dire « les loulous, j’ai besoin de coopération, là » à des garçons de 3, 5 et 8 ans, qui sont en train de passer leur meilleur moment de la journée à se courir après dans l’appartement, tous nus avec leur caleçon sur la tête, ça ne suffit pas. Même en l’énonçant sur un ton calme et bienveillant. D’ailleurs il est impossible de rester bienveillant lorsqu’on parle de son besoin et que l’autre ne nous écoute même pas!

Avant de pouvoir être en mesure de dire à l’autre notre besoin, il est impératif de ramener dans notre propre sol des éléments pour ramener la joie. Parce que si l’on s’exprime depuis une énergie de manque, on va très vite basculer dans une forme d’accusation, en plaçant l’autre comme le fournisseur exclusif de solutions pour répondre à notre besoin. Alors que si l’on s’exprime depuis une énergie où l’on a satisfait nos besoins, l’autre est alors simplement invité à contribuer à notre bonheur, que l’on entretient soi-même! Et contribuer fait partie des besoins les plus puissants pour se sentir heureux: il y a donc beaucoup plus de chance pour que l’autre se sente l’élan d’agir d’une manière qui nous satisfait!

Tout le principe consiste à reprendre la responsabilité de la satisfaction de nos besoins. Pour reprendre mon exemple, il y a beaucoup de choses que je peux faire pour combler des besoins de coopération ou de préservation de mon temps et de mon énergie. Je pourrais solliciter mon chéri, toujours prêt à m’aider quand je le lui demande, pour éprouver la coopération. Je pourrais faire le tri dans ma to-do list pour ne conserver que ce qui mérite vraiment mon temps et mon énergie. Je pourrais m’accorder une petite sieste pour recharger mes batteries quand la nuit a été vraiment mauvaise.

Lorsque nos propres besoins sont satisfaits, alors nous pouvons être en état de formuler une demande. La difficulté est de ne pas déguiser un ordre en demande. Car personne n’aime recevoir des ordres. Vous en doutez? Comment vous sentez-vous si je vous dis: “Je me suis déjà tapé tout le repas, dépêche-toi de venir préparer le dessert!”? Avez-vous envie de venir me rejoindre? Ou de rester confortablement assis-e à lire ce magnifique article qui vous fait du bien? Et si je vous dis: “J’adorerais manger cette tarte aux prunes que tu réussis si bien, j’en salive d’avance, tu voudrais bien en faire une pour le dîner? Elle se marierait divinement avec le petit plat que j’ai concocté”. Peut-être que vous aurez toujours envie de rester pour finir l’article (il est tellement sympa à lire!) mais il y a de bonnes chances qu’ensuite, vous alliez préparer cette tarte que, effectivement, vous réussissez plutôt bien (et vous aussi, vous avez commencé à saliver).

Il ne s’agit pas de manipulation mais bien de la recherche d’une belle relation. Si ce soir, confectionner la tarte ne vous dit vraiment rien du tout, comme je vous en ai fait la demande depuis une énergie où mes besoins étaient satisfaits, je serai capable d’entendre votre “Non, pas ce soir, je suis vraiment crevé-e.” Et comme ma demande n’était pas une exigence, il est probable que vous atténuiez votre refus en proposant une solution de rechange: “Par contre, je me réjouis de déguster ton plat qui sent drôlement bon, et si tu veux, je préparerai la tarte demain, comme ça tu pourras en apporter à ton travail.”

J’en ai parlé un peu plus haut, mais l’une des étapes les plus délicates en CNV consiste à distinguer la différence entre besoin et stratégie. Un besoin est universel. Tous les êtres humains peuvent l’éprouver. Une stratégie, en revanche, est une manière de répondre à ce besoin, qui nous convient à nous (et pas forcément aux autres). Par exemple, pour combler mon besoin de détente en vue de me préparer au sommeil, l’une de mes stratégies consiste à zoner sur facebook. Mon benjamin, de son côté, a une stratégie différente: lui, pour combler son besoin de détente, aime que je me couche à côté de son lit en lui tenant la main. Nos besoins sont identiques (besoin de détente pour pouvoir s’endormir en paix) mais nos stratégies bien différentes! (Du coup j’ai appris à faire défiler mon fil d’actualité d’une seule main.)

La dernière chose à analyser avant de pouvoir faire une demande qui a le plus de chances d’être entendue, c’est de réfléchir au besoin de l’autre. Tant que l’on est frustré, avec notre besoin insatisfait, il est quasiment impossible de se mettre dans la peau de l’autre pour imaginer son besoin à lui. C’est pour cela qu’il faut commencer par combler soi-même son besoin, pour se sentir suffisamment serein et pouvoir se mettre à la place de l’autre. Clairement, quand mes enfants se tordent de rire en se coursant tous nus dans la maison, ils ont un besoin de défoulement, de jeu, de rire, de complicité fraternelle. Quand je leur donne l’ordre de s’habiller, en râlant en plus, je les empêche de vivre pleinement leur joie du moment. Je ne m’étonne plus qu’ils ne s’exécutent pas, ou alors en râlant! Petite note à moi-même: me souvenir d’introduire du jeu dans l’habillement devrait faciliter grandement les choses…

L’avantage d’avoir pris le temps de réfléchir au besoin de l’autre, c’est que nous pouvons intégrer son besoin dans notre demande. Ainsi l’autre se sent véritablement reconnu et pris en compte. Il peut entendre que notre démarche est une vraie recherche d’harmonie relationnelle et non un ordre déguisé.

Un ingrédient important d’une demande réussie, c’est la connexion: de même qu’il est impossible de tenir une conversation téléphonique quand le signal est faible et qu’on entend un mot sur deux ou trois, il faut s’assurer que le moment est propice à la demande. L’autre doit être à 100% dans la conversation. Le plus simple est de lui demander: “Est-ce que tu serais d’accord qu’on prenne un moment pour discuter?”, et “est-ce que maintenant c’est un bon moment pour toi ou est-ce qu’il y aurait un autre moment où ce serait plus confortable pour toi?”

Puis, tout au long de la conversation, il faut régulièrement demander à l’autre de répéter ce qu’il a entendu. C’est important car si ce que l’on dit génère des émotions en l’autre, il risque fort de ne plus entendre ce que l’on dit et d’avoir des pensées automatiques! Demander à l’autre: “Comment tu te sens après m’avoir entendu?” lui donne l’occasion de nommer ces éventuelles émotions, ce qui permet, comme on l’a déjà vu, d’écouter le message et donc de libérer cette émotion.

Comme l’autre personne a fort peu de chance d’être un maître praticien en CNV, il va falloir aller décrypter pour lui les besoins enfouis sous ses éventuelles attaques verbales et ses refus à l’emporte-pièce. Ce qui nécessite de beaucoup pratiquer, et de ne pas s’arrêter au premier écueil car c’est souvent avec les personnes les plus proches qu’il est le plus facile de prendre pour soi les attaques et donc de perdre son calme!

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image Josethestoryteller/Pixabay

Deux astuces:

  • remplacer les “mais” par des “et en même temps”, car cela permet de poser sur un pied d’égalité des points de vue opposés ou divergents, et donc de les appréhender autrement;
  • toujours faire une demande précise, réalisable et définie dans le temps

Ce deuxième point est indispensable pour la réussite de la demande. Si je dis à mes enfants: “Je voudrais que vous rangiez votre chambre”, cette demande n’est pas suffisamment précise pour qu’ils puissent y répondre favorablement, d’une manière qui me convienne. Mon aîné, tout d’abord, qui à 8 ans commence à savoir ce que j’entends par “ranger”, ne peut pas savoir, dans cette demande, pour quand il devra ranger sa chambre. S’il est en train de jouer, et qu’il perçoit cette demande comme un ordre immédiat, il va évidemment se rebeller. Alors que peut-être, une chambre rangée d’ici la fin de la journée suffirait déjà amplement à combler mon besoin d’ordre! Pour mon benjamin de 3 ans, “ranger” est une notion encore vraiment abstraite. J’en ai encore fait l’expérience l’autre jour: ayant demandé à mon benjamin de ranger un livre, il est allé, en toute bonne foi, le poser sur la table de la salle à manger déjà bien encombrée. Comme je lui montrais mon mécontentement (“non mais tu te moques de moi, tu appelles ça ranger?” – Triste oui bon j’étais un peu franchement agacée), il a levé les mains et les sourcils en disant “Ben si, j’ai rangé.” Il est vrai que c’était une amélioration notable avec le fait de laisser le livre par terre, ouvert (et de marcher dessus). Quant à mon cadet de 5 ans et demi, il adore me montrer qu’il a “rangé” la chambre. Certes, plus rien ne traîne par terre. Mais il ne faut pas regarder les empilements branlants, plus ou moins artistiques, sur les étagères, ni l’arrière du lit superposé où sont enchevêtrés des jouets qui ont été poussés là pour dégager le sol!

Une véritable demande de CNV, serait plutôt formulée ainsi: “Je voudrais passer l’aspirateur dans votre chambre avant le déjeuner. Pour cela il faudrait que le sol soit libéré de tous les jouets qui traînent par terre. Pouvez-vous m’aider à tous les ramasser et à les mettre dans vos caisses à jouets et sur les étagères? On peut s’y mettre tout de suite, ou quand vous aurez fini votre jeu, ou encore juste avant que je ne passe l’aspirateur. Que préférez-vous?” (les connaissant, ils vont se battre pour passer l’aspirateur, du coup ils vont se dépêcher de ramasser leurs jouets!)

 

A la fin du deuxième tome, l’auteure évoque le fait que parfois, nous ressentons des émotions contradictoires, ce qui est difficile à vivre; elle semble avoir trouvé un outil fabuleux pour faire la paix avec ces émotions… qui sera présenté dans son tome 3! Je ne sais pas vous, mais moi j’ai hâte de le lire.

 

En conclusion, j’ai beaucoup aimé ces deux BD qui j’espère, vous plairont. Elles présentent avec fluidité des outils qui sont simples en théorie tout en étant compliqués à mettre en pratique, et les dessins invitent à essayer, recommencer, parce que peu à peu, on progresse.

 

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