Cette semaine, j’ai tenté de mettre en pratique les 4 accords toltèques (voir ici mon article résumant le livre).
Pour m’en souvenir, j’ai commencé à les écrire sur un post-it que j’ai collé sur le réfrigérateur:
- Que ta parole soit impeccable;
- Quoi qu’il arrive, n’en fais pas une affaire personnelle;
- Ne fais pas de suppositions;
- Fais toujours de ton mieux.
Puis j’ai modifié le nom d’une de mes alarmes du matin: au lieu de « on est en retaaaaard!!! » (oui je sais, on peut faire mieux pour limiter le stress du matin), j’ai écrit « je choisis d’honorer les 4 accords toltèques ».
Le matin, j’ai 3 alarmes:
photo de Skitterphoto / Pixabay
- celle pour me réveiller; elle retentit en général après que je me sois effectivement réveillée (notre benjamin est un réveil très matinal et très efficace), et me signale donc simplement que je dois me lever;
- celle qui indique qu’il reste 20 minutes avant le départ pour l’école; les enfants la connaissent bien car elle est synonyme de la fin du petit-déjeuner et du brossage des dents. « A tonne! » tonitrue notre benjamin dès qu’il l’entend, courant vers mon smartphone pour l’éteindre;
- enfin, celle qui marque le moment où l’on devrait être dans la voiture; elle retentit généralement à un moment où l’un au moins des enfants n’a encore ni chaussures ni blouson, alors qu’il faut encore prendre l’ascenseur (“c’est moi qui appuie sur le bouton!” “non, moi!”) et harnacher tout ce petit monde dans la voiture, l’un criant: « non, teul! » (tout seul) pendant qu’un autre réclame: « aide-moi! » et que le troisième, a priori autonome, s’intéresse au fonctionnement du plafonnier au lieu de boucler sa ceinture.
C’est cette 3ème alarme que j’ai renommée. Et comme c’est moi qui l’éteint, je peux donc relire chaque matin cet engagement que j’ai pris.
L’effet a été radical: chaque fois, mon stress pourtant important (nous avons été pas mal en retard cette semaine, et être en retard génère beaucoup de stress en moi) s’est évanoui en lisant la phrase. Du coup au lieu de râler et pester, j’ai pu offrir à mes enfants des paroles constructives. Et au final, nous n’étions pas si en retard que ça!
Pourtant l’univers m’a testée: mardi matin, alors qu’il pleuvait légèrement, une fois tout le monde enfin dans la voiture (7 à 8 minutes après la 3ème sonnerie!), j’ai voulu démarrer et j’ai réalisé que les freins ne fonctionnaient plus. J’ai réessayé, redémarré, mais la pédale ne répondait pas comme d’habitude. J’aurais pu en faire une affaire personnelle, râler « mais pourquoi ça m’arrive à moi?! », ou me lamenter « j’ai vraiment la poisse, c’est pas possible! », mais ce matin-là, j’avais mon engagement bien en tête. J’ai expliqué calmement la situation aux enfants (mon aîné a tendance à s’inquiéter dans ce genre de situations), nous sommes sortis de la voiture, j’ai pris mon benjamin sur les épaules car là où nous habitons, la poussette n’est pas pratique, ça monte, ça descend, il y a des escaliers… et nous sommes partis à pied, sous la pluie (heureusement très légère).
Mes 2 aînés ont marché sans se plaindre, alors que mon cadet n’est pas un grand fana de la marche, nous avons papoté de tout et de rien joyeusement et… nous avons été à l’heure pour l’école! (en voiture je dépose d’abord mon petit à la crèche, là nous avons commencé par l’école)
En plus, en prime, j’ai bénéficié de 3/4h de sport gratuit! Ben oui, mon dernier pèse près de 15 kilos et comme je l’ai mentionné, entre chez nous, l’école et la crèche, ça monte, ça descend…
Le bilan de cette semaine:
- j’ai fait attention à mes paroles (1er accord, de toutes façons “facile” pour moi car les paroles sont mon premier langage d’amour, et j’y fais attention en permanence);
- j’ai réussi (ce fameux matin) à ne pas en faire une affaire personnelle (2ème accord);
- j’ai aussi fait de mon mieux (le 4ème accord), notamment la nuit de mercredi à jeudi entre minuit et 1h30, lorsque j’ai décidé de cesser de percevoir mon fiston comme un empêcheur de dormir en rond (tiens, ça c’est le 2ème accord) et de lui donner la douceur et les câlins dont il avait besoin pour se rendormir. Bien évidemment, dès que j’ai cessé de lutter et de vouloir le recoucher de force, il s’est calmé et a fini par se rendormir!
Mais j’ai beau chercher, je ne me souviens pas d’actions concrètes que j’aurais mises en œuvre concernant le 3ème accord, “ne fais pas de suppositions”.
Cela dit, 3 sur 4 dans la semaine, je trouve que c’est déjà bien, et c’est probablement le mieux que je pouvais faire.
En tous les cas, c’est sûr, je vais continuer. Tous les matins, je vais relire cet engagement à haute voix: je m’engage à honorer les accords toltèques. En commençant par le 3ème, dès que possible!
Et vous? Avez-vous essayé? Percevez-vous des changements dans vos enfants? Que vous inspirent ces 4 accords toltèques? Je serais ravie de lire vos expériences dans les commentaires. N’hésitez pas à me dire si vous voulez que j’aborde un sujet en particulier, et à partager cet article s’il vous a plu!
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