Bonjour cher parent bienveillant!
Hier soir, en rentrant du centre aéré, mon cadet a exprimé une grande souffrance.
Tel un tragédien (mais secoué de sanglots bien réels), il me racontait comment son grand frère ne l’aimait plus, parce qu’il ne voulait plus jamais jouer avec lui et qu’il préférait lire.
Et mon fils aîné, au lieu de le rassurer sur le fond (qu’il l’aimait toujours), il répondait sur le détail, que oui, effectivement en ce moment il préférait lire plutôt que jouer au jeu que son petit frère lui proposait.
Alors j’ai pris le temps.
D’accueillir les émotions de mon fiston (tristesse, peur, déception, frustration…).
Comme il y avait un fond de jalousie (mon aîné avait accepté de jouer audit jeu avec ses copains), je lui ai rappelé qu’il avait un avantage sur tous les autres copains de son frère: c’est qu’il était son frère justement.
Qu’il était donc avec lui le soir, le matin, le week-end. Depuis sa naissance, pendant encore de nombreuses années.
Ça l’a un peu rasséréné.
Suffisamment pour qu’une fois arrivés à la maison, il passe à autre chose et retrouve le sourire.
Mais tandis que je préparais le dîner tout en surveillant les douches (oui, un pied à la cuisine, l’autre à la salle de bain, c’est fou ce que les mamans savent faire), je me disais que quoi qu’on fasse, on ne pouvait pas protéger ses enfants de tout.
Parce qu’aujourd’hui, mon fils vivait un chagrin d’amour fraternel. Mais un jour, ce serait un chagrin d’amour tout court. Et je n’aurai pas beaucoup d’arguments pour le consoler.
Je ne pourrai que l’écouter (s’il veut m’en parler!) et lui donner tout l’amour que j’ai pour lui (mais je suppose qu’à ce moment-là, mon amour pour lui ne vaudra pas grand-chose de son point de vue).
On ne peut pas les protéger de tout.
Mais on peut les aider à se construire une résilience pour traverser les épreuves.
Apprendre à écouter ses émotions, d’abord.
Accepter de les exprimer (crier de rage, pleurer de tristesse, trembler de peur).
Voir les faits dénués de jugements et généralisations (mon fils souffrait surtout parce qu’il avait généralisé que son frère ne l’aimait plus, à partir d’un fait).
Chercher des solutions plutôt que des problèmes
Etre en empathie avec soi et les autres…
Tout ça, on peut tenter de leur enseigner avec des mots.
Ou on peut leur montrer l’exemple, chaque jour.
Moi, j’ai choisi: les deux mon capitaine! 😉
Belle journée,
Caroline, la coach EFT des parents bienveillants
https://moiparentbienveillant.com
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