Bonjour cher parent bienveillant!
Mes 3 enfants mangent bien, facilement et de tout (les repas n’ont jamais posé de problème ici), mais je sais que pour certain.e.s d’entre vous, les soirs riment avec cauchemars, à cause du repas.
Pour les uns, c’est la tenue de l’enfant à table qui pose problème: il mange avec ses doigts, n’arrive pas à rester assis (ou alors seulement sur le bout d’une fesse), en met partout (sur lui, sur la table et par terre), joue avec la nourriture…
Et au lieu de profiter de ce moment convivial avec son enfant, le parent se retrouve obligé de faire la police et de répéter les règles en boucle, dans un stress et une tension dont il se passerait bien.
La solution? 1) Cessez de manger en même temps que vos enfants, jusqu’à ce qu’ils aient intégré vos codes du comportement à table. D’une part, cela vous donne du temps pour vous occuper d’eux (donc vous êtes moins stressé.e), et d’autre part, cela réduit votre stress au moment où vous dînez.
2) Restez souple sur les règles. Utiliser des couverts, une table, des chaises et des serviettes pour manger, ce n’est pas si vieux dans l’histoire de l’humanité. C’est très loin d’être naturel pour nous.
Vous pouvez créer un jeu, où vous écrivez toutes les règles de bonne tenue à table sur des bouts de papier, et chaque soir un enfant en tire une au hasard: c’est cette règle qu’ils devront respecter ce jour-là!
Pour d’autres, la difficulté c’est surtout avec certains aliments. Ah, ça, quand il s’agit d’avaler des frites avec du ketchup, pas de problème, hein! Mais les brocolis, haricots verts, courgettes ou épinards, même inondés de sauce béchamel et de gruyère ou cachés dans une tarte, c’est NON.
Et le parent sent la moutarde lui monter au nez parce que bon sang, pour une fois qu’il a pris le temps de préparer des légumes, ça fait suer qu’il ne mange rien.
La solution? Continuez de présenter les aliments que vous souhaitez faire avaler à votre enfant, et incitez le à sentir, toucher la texture du bout du doigt, passer sa langue dessus, puis à goûter un petit morceau. Et surtout… régalez-vous avec force détails et emphase. Cuisiner avec votre enfant est aussi un super moyen de le convaincre de goûter « son » plat!
Et puis il y a ces parents qui sont dotés d’un enfant qui ne mange pas. Le matin, il grignote une demi-tartine et avale une gorgée de lait (et encore, c’est parce qu’il est forcé). A midi, à la cantine, impossible de savoir ce qu’il mange (mais probablement pas beaucoup, il se plaint qu’il n’aime pas la cantine, il y a trop de bruit et c’est pas bon). Le goûter, ça passe encore bien. Mais le soir, c’est la torture. Même son plat préféré, c’est compliqué de le convaincre d’en manger plus d’une bouchée.
Il grandit bien, mais sa courbe de poids est vraiment trop vers le bas, alors c’est inquiétant. Le pédiatre recommande de bien vérifier qu’il mange assez… Du coup pendant les repas, la tension monte. Négociations, chantage, menaces, punitions… Mais rien n’y fait.
Rien n’y fait, parce que l’on n’adresse pas le réel problème.
Manger fait partie des besoins vitaux. MAIS le stress a pour effet de couper tout ce qui a trait à la digestion (parce que quand on est danger, manger est le cadet de nos soucis).
C’est que c’est physiologique. Quand votre enfant est stressé, il n’a PAS FAIM. Pour de vrai. C’est pas pour vous embêter.
Du coup, au lieu de le stresser au moment du repas, avec des menaces, des cris, de l’énervement (dû à votre inquiétude), cherchez plutôt à comprendre, avec votre enfant, d’où vient ce stress.
Les enfants qui ne mangent pas sont souvent de grands angoissés. Pétris d’angoisse, inondés de stress, leur système digestif n’est plus alimenté et les signaux de faim sont coupés, ils n’arrivent plus au cerveau.
La solution? Apaiser d’urgence son enfant (Ce stress en excès, ce cortisol qui inonde son cerveau ne lui font pas du bien). L’EFT fait partie des chouettes outils pour ça (il y en a d’autres, comme les fleurs de Bach par exemple).
Et comme les chiens ne font pas des chats… creusez un peu chez vous, et apaisez vos propres angoisses. Si vous ne le faites pas pour vous, faites le pour votre enfant, car votre calme, grâce aux neurones miroirs, sera le meilleur moyen pour lui de s’apaiser pour de bon.
Belle journée!
Caroline, la coach des parents bienveillants
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