Nos enfants sont des merveilles… Enfin, à part quand ils sont malades.
photo par Myriams-Fotos / Pixabay
Cette semaine a été particulièrement éprouvante pour moi: mon benjamin est malade depuis vendredi. Lui d’ordinaire plutôt gai, plutôt autonome dans ses jeux (il joue avec ses frères ou « fait sa vie » sans trop nous réclamer), avec un caractère fort et déterminé à faire « teul » (tout seul), s’est transformé en un enfant refusant de me lâcher une minute (15 kilos sur les bras toute la journée… et pas plus de 30 minutes de sieste), chouinant / hurlant à la moindre contrariété (je ne lui lis pas le bon livre, ou pas à la bonne vitesse; sa couette est mal mise; je le caresse; je ne le caresse pas; il veut boire; une micro goutte d’eau a mouillé sa chaussette…).
Bien entendu, depuis vendredi j’ai dû dormir entre 4 et 5h par nuit, un sommeil hâché entre les cris, les levers pour donner de l’eau ou du doliprane (il a fait des pics de fièvre à plus de 40), et les coups (j’ai fini par le ramener dans notre lit qui n’est pas vraiment fait pour 3 personnes et c’est fou ce qu’il gigote la nuit).
Dans ces conditions, il m’était particulièrement difficile de voir la merveille en mon fils (ni en mes autres garçons car avec le manque de sommeil j’avais du mal à prendre du recul)… Mercredi, avec les 3 à la maison je me sentais un peu comme ça:
Photo par rebbeccadevitt0 / Pixabay
Heureusement, je me suis souvenue que l’on ne peut fonctionner avec un réservoir vide.
Mon langage étant celui des paroles valorisantes, j’ai décidé de me dire à haute voix toutes les qualités que j’avais besoin d’entendre: j’étais une bonne maman, attentive à son enfant malade, et j’étais une merveille (si nos enfants sont des merveilles, alors nous aussi: je ne vois pas pourquoi cette caractéristique-là disparaîtrait en grandissant).
Je me suis également félicitée chaudement pour toutes mes petites réussites:
- Waouh, je suis à l’heure chez le médecin,
- Bravo! j’ai fait les courses (avec mon petit sur les épaules) en un temps record,
- Félicitations ! j’ai préparé le repas avec une seule main (l’autre étant occupée à tenir mon petit sur la hanche),
- Youhou! Je suis à l’heure pour chercher les grands à l’école, et en plus j’ai pensé au goûter,
- Chouette, on a eu le temps de jouer après le dîner,
- Ovation, j’ai fait un câlin à mon cadet et ça l’a changé de grincheux en joyeux en quelques minutes
- Etc…
Et j’ai ignoré ce qui n’était pas parfait. Je voulais faire une liste… mais non, j’ai oublié.
Aujourd’hui, mon petit va (un peu) mieux. Entre deux chouineries je le retrouve gai, volontaire, autonome. C’est une merveille, un trésor pour le monde. Et moi j’ai le sentiment très satisfaisant du devoir accompli. J’ai été, pendant ces quelques jours, la maman dont il avait besoin. Yes! Moi aussi je suis une merveille! Bon, j’ai le droit d’aller faire une sieste maintenant?
Et vous? Comment vivez-vous les moments où votre enfant, d’ordinaire en bonne santé, est malade tout à coup? Arrivez-vous à voir la merveille en lui? Arrivez-vous à vous ressourcer pour être une merveille pour lui?
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Quand ils sont « réellement » malade c’est facile pour moi car je trouve de la patience à n’en plus finir. C’est plus quand physiquement ils vont bien mais qu’ils chouinent pour un rien, je peux pas le supporter !!!