Bonjour!
Cette semaine, je vous dévoile ma mise en pratique du livre “les 5 langages de l’amour”, et je vous propose quelques idées que vous pouvez réutiliser avec vos enfants.
1. Découvrir le langage d’amour principal de ses enfants
Mon cadet ne sachant pas encore lire, j’ai dessiné 5 situations illustrant chacun des langages de l’amour, et je les ai présentées à mes garçons.
Les voici au cas vous souhaiteriez les réutiliser ou vous en inspirer:
Paroles valorisantes
Câlins
Cadeaux
Moments de qualité
Services rendus
J’ai pris soin de m’assurer qu’ils avaient bien compris chacun de mes dessins, et éliminé tout risque d’influence entre frères en leur faisant faire le test chacun à leur tour, seul avec moi. Je leur ai demandé de les classer par ordre d’importance pour eux. Ils ont aimé manipuler mes dessins, et ont fait leur classement avec beaucoup de sérieux et d’attention.
J’ai commencé par mon cadet, que je voyais totalement dans les câlins. J’ai donc été vraiment surprise quand il a positionné les cadeaux en premier, sans hésiter, tout de suite.
Il a ensuite placé d’autres langages, en hésitant, et les câlins n’apparaissaient qu’en 4ème position!
J’étais tellement stupéfaite que je lui ai posé les questions suivantes:
- tu préfères que je te fasse un câlin ou qu’on joue ensemble?
- tu préfères que je te fasse un cadeau ou un câlin?
- qu’est-ce qui serait le plus difficile pour toi: que je ne t’aide plus ou que je ne te fasse plus de câlins?
- tu préfères que je t’aide ou que je te dise des choses gentilles?
Ces questions l’ont conduit à très vite faire remonter les câlins en 2ème position, mais les cadeaux sont restés les premiers, même quand je lui ai suggéré de réfléchir à ce qui le rendrait le plus triste, entre ne pas avoir de cadeaux et ne pas avoir de câlins. Lui, mon “père câlins” comme je le surnomme affectueusement depuis ses 18 mois, m’a affirmé qu’il serait plus difficile pour lui de ne pas avoir de cadeaux que de ne pas avoir de câlins… J’avoue rester un peu dubitative, mais néanmoins son anniversaire approchant je vais faire un effort, promis!
Ensuite, j’ai mélangé les cartes et demandé à mon aîné (mon “père cadeaux”) de procéder à son tour au classement.
Encore une fois, j’ai assisté, stupéfaite, à une élaboration d’un ordre qui ne correspondait pas vraiment à mes attentes. En effet, il a eu un mal fou à choisir entre les cadeaux et les câlins, et il a fallu que je lui demande ce qui serait le plus dur pour lui, entre ne recevoir aucun cadeau pendant un mois, ou n’avoir aucun câlin pendant un mois, pour qu’il positionne enfin les cadeaux en premier.
Cela dit, je leur ai ensuite montré mon propre classement, et mon aîné a été abasourdi que je mette les cadeaux en dernier… Sa réaction, mélange de stupéfaction, de tristesse, presque teintée de colère, m’ont confirmé à quel point ce langage était important pour lui.
Enfin, j’ai été amusée de voir que nous avions tous trois positionné les câlins en second, signe que ce langage nous est tout de même assez cher. Dans la mesure où mes garçons viennent régulièrement dans notre lit le matin pour me faire un câlin avant de se lever, je n’ai toutefois pas été trop surprise…
2. L’impact des marques d’amour délivrées dans différents langages
Comme on peut s’en douter, j’ai principalement donné des preuves d’amour à mes enfants dans les 2 langages que je parle le mieux: les paroles valorisantes et les câlins. Ca tombe bien, ils comprennent bien le langage des câlins tous les 2!
Je me suis cependant attachée à passer du temps de qualité avec eux, autant que possible (je suis souvent seule avec eux, avec d’autres tâches à réaliser, et il m’est difficile de dédier du temps à un seul enfant quand il y en a 2 autres qui réclament aussi du temps pour eux), à leur rendre des services (aide aux devoirs de mon aîné, préparation de l’anniversaire de mon cadet, aide de mon benjamin pour attraper des objets ou faire des activités), et à leur faire des cadeaux (choix de goûters et repas qu’ils aiment).
J’ai pu constater des résultats positifs pour mes grands; un soir, notamment, où mon aîné faisait des remarques désagréables à son cadet, j’ai pris le temps de le faire parler (moment de qualité). Cela lui a permis de me raconter un épisode difficile de sa journée où un copain avait écrit une phrase sur lui au tableau qui avait fait rire les autres enfants de la classe. Une fois l’abcès vidé, nous avons pu tous passer une soirée sereine, ce qui n’aurait certainement pas été le cas s’il était resté avec cette rancœur ou si je lui avais intimé d’être “gentil avec son frère” sans chercher à comprendre.
Quant à mon cadet, il a organisé un soir une “chasse aux bisous” dans la maison: le principe était que je cherche des petits papiers qu’il avait préalablement caché. A chaque trouvaille, je devais consulter le chiffre sur le papier, qui correspondait au nombre de bisous que je devais lui donner. Je me suis prêtée au jeu de bonne grâce, abandonnant la préparation du repas, et nous avons passé des moments de pur bonheur où il était ravi de me guider vers ses cachettes. Sa joie à chaque bisou était tellement palpable que je n’ai pas regretté les quelques minutes de retard prises sur notre routine du soir. D’autant qu’ensuite, lui qu’il faut toujours rappeler 10 fois pour se laver les dents (”j’ai pas envie…”), s’est exécuté seul, sans se faire prier!
Pour mon benjamin, en revanche, cette semaine a vu revenir les réveils nocturnes, après presque un mois de sommeil retrouvé (il nous a toujours réveillé la nuit, depuis sa naissance, jusqu’à ces dernières semaines, un peu avant Noël), et des difficultés de séparation à la crèche le matin. Il faut dire qu’il cherche très souvent à accaparer mon attention, et que cette semaine, j’ai mis un point d’honneur à réserver des moments pour ses frères… Si son langage principal, comme je le soupçonne, est celui des moments de qualité, peut-être s’est-il senti rejeté? Je vais tâcher d’y faire attention dans les prochaines semaines.
Et vous, avez-vous découvert quel est votre langage principal et celui de vos enfants? Avez-vous essayé de leur donner des preuves d’amour dans leur langage principal ou dans d’autres langages? Avez-vous noté des résultats?
Je serais ravie de lire vos commentaires, et si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager!
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Merci et Bravo Caroline, j’adore ton article qui fait écho à ce dont on m’a parlé pas plus tard qu’hier ! Les 5 langages de l’amour ! je ne connaissais pas, mais j’adore ! et surtout j’aime ton récit, ta « mise en application », vraiment chouette ! Ps : je retiens le jeu du « chasse aux bisous » qui me parle particulièrement en tant qu’adepte du parentage ludique ! Merci beaucoup et longue vie à ce blog 🙂
Merci pour ce message d’encouragement!