Bonjour cher parent bienveillant!
Quand on a des enfants, on espère généralement qu’ils seront, devenus adultes, du genre à prendre leurs responsabilités (plutôt qu’à jouer les victimes).
Il y a de nombreuses années, dans l’un de mes jobs salariés, j’ai eu un collègue qui était le champion du « c’est pas ma faute » (ça avait le don de m’agacer).
En particulier, il était incapable de rendre quoi que ce soit dans les délais (et souvent, même des semaines après ce n’était toujours pas fait).
Et c’était toujours à cause de machin qui ne lui avait pas donné les bonnes infos.
Ou à cause de l’informatique, qui avait bugué au plus mauvais moment.
Vous en avez forcément, des collègues comme ça, dont c’est jamais la faute. Ils ont d’ailleurs toujours le chic pour se retrouver dans les pires situations.
En fait, ce sont de perpétuelles victimes. Des autres, de la vie, de la faute à pas de chance.
Et si vous essayez, plein de bonne volonté, de les aider, en suggérant des choses, ils vous trouvent X bonnes raisons pour vous expliquer que votre solution est inapplicable à leur cas à eux.
Moi, perso, je n’ai pas tellement envie que mes enfants deviennent ce genre de personnes.
Je préfèrerais mille fois qu’ils soient plutôt de ceux qui voient des solutions plutôt que des problèmes.
Qu’ils prennent leur part de responsabilité (mais pas celle des autre, hein, juste la leur).
Qu’ils sachent être en relation avec les autres sans jouer au triangle de Karpman (bourreau / victime / sauveur).
Pas vous?
Ah, il me semblait bien.
Bon, alors, pour obtenir ça à l’âge adulte…
Bah oui, il faut commencer dans l’enfance.
Chaque fois que possible, laissez à vos enfants la possibilité de prendre leurs responsabilités.
Votre puce refuse d’enfiler un pull pour sortir alors que la météo prévoit 14°C au meilleur de la journée? Prenez le pull discrètement dans votre main, et sortez. Si et seulement si elle réclame son pull (il y a des personnes qui ne sont vraiment pas frileuses), vous pourrez lui donner.
Votre loulou déclare qu’il n’a pas faim et laisse une grosse portion dans son assiette à midi? Expliquez-lui que le prochain repas est au moment du goûter, pas avant. Puis laissez-le expérimenter la faim (rien n’empêche d’avancer l’heure du goûter un petit peu).
Vos enfants se chamaillent pour quelque chose? Attendez quelques minutes avant d’intervenir (au cas où ils trouveraient une solution seuls). Et s’ils n’arrivent pas à se mettre d’accord, essayez de ne pas vous poser en juge ou en donneur de solution, mais plutôt en questionneur. Pour les aider à trouver une solution par eux-mêmes.
Les occasions ne manquent pas. L’autre jour, toujours dans mes tentatives de faciliter la séparation du matin, j’ai proposé à mon cadet d’accompagner mon benjamin à la garderie. Il était fier et très conscient d’être le « grand ». Quant au petit, il était ravi d’être responsabilisé aussi (aller à l’école sans maman!) et… il n’a pas pleuré.
N’hésitez pas à me dire en commentaire ce que vous mettez en oeuvre pour aider vos enfants à prendre leurs responsabilités!
En attendant, belle journée!
Caroline, la coach des parents bienveillants
https://moiparentbienveillant.com
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PPS: Et vous, prenez-vous vos responsabilités? Ou vous sentez-vous « victimes » de vos enfants (« ils » sont insupportables, pénibles, « ils » vous mènent la vie dure)? Ce vendredi, de 12h30 à 13h30, nous allons parler plus en détail de cette notion de victime et de responsabilité, pour plus de conscience dans notre parentalité. Je serais vous, je me dépêcherais de m’inscrire!