Au début on est motivé…
…alors on tient bon même si c’est dur. Et au bout de quelques temps, si on a été assidu, on en tire beaucoup de plaisir.
photo par janeb13 / Pixabay
La phase difficile, c’est celle où la motivation s’effrite alors que l’on n’a pas encore le plaisir de la pratique… et on risque de retomber dans nos anciennes habitudes.
D’autant qu’on a souvent tendance, au bout de quelques entraînements, à vouloir se comparer à ceux qui travaillent depuis des années. On oublie que Rome ne s’est pas construite en un jour, et que comme tout apprentissage, il faut du temps, des efforts et surtout de la constance pour devenir un maître dans son art.
Pour devenir un maître bienveillant, il n’y a donc pas 36 solutions : il faut s’accrocher, et se faire aider au besoin.
Changer ses habitudes
Comme pour un sport, devenir bienveillant va nous obliger à changer nos habitudes. Or il faut savoir que notre cerveau va résister contre ce changement d’habitudes.
En effet, tout changement est vécu comme dangereux pour notre cerveau reptilien issu de notre évolution: à l’époque où nous vivions dans des grottes, quitter le connu pouvait nous être fatal…
De plus, un changement dans nos habitudes se traduit par un remaniement neuronal dans notre cerveau. C’est chouette, car de la même manière qu’on force un muscle à se renforcer en le stressant un peu, on maintient la bonne forme de son cerveau en l’obligeant à se réinventer. Mais ça fatigue! Alors le cerveau, partisan du moindre effort, résiste.
Quelques outils pour devenir un maître bienveillant
Tout d’abord, il faut définir le “pourquoi”; pourquoi on veut être bienveillant, pourquoi c’est si important, pourquoi malgré les écueils on va se relever et continuer.
Ensuite, il faut pratiquer, pratiquer, pratiquer!
Pour cela, on peut visualiser notre objectif: chaque matin et chaque soir, on se voit comme ayant déjà atteint ce stade de personne bienveillante en toutes circonstances.
On peut aussi se répéter, chaque matin et chaque soir, à haute voix et devant la glace, 3 fois:
- moi, __________ (votre prénom), je suis une personne bienveillante
- toi, __________ (votre prénom), tu es une personne bienveillante
- il/elle, __________ (votre prénom), est une personne bienveillante
Cet exercice n’a l’air de rien mais il permet de remplacer la petite voix qui vous parle, parfois en “je”, parfois en “tu”, et parfois en “il” ou “elle”.
Enfin, on peut changer de regard sur nous et sur les autres: nous faisons tous de notre mieux, avec ce que la vie nous a donné, avec ce que l’on est. Et nous sommes tous des merveilles, uniques en notre genre. Nous avons tous un potentiel malheureusement souvent inexploité qui ne demande qu’à être offert au monde.
Chercher à découvrir ce potentiel en l’autre, et à le comprendre plutôt qu’à le juger, sont des postures qui nous aident à être bienveillant avec l’autre.
Et vous, qu’en pensez-vous? N’hésitez pas à me le dire dans les commentaires!
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