Ho ho ho

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Bonjour cher parent bienveillant!

 

Cela fait déjà quelques semaines que ça a commencé.

Les catalogues colorés, les jouets qui s’empilent dans les magasins, les messages pas subliminaux du tout.

 

Nous sommes entrés dans l’ère Père Noël.

Oui, je sais, on est mi novembre. Mais à la maison, les garçons me réclament déjà d’installer le sapin, et leur liste (longue comme le bras de jouets dont le plus modeste coûte déjà 25 euros, pardon 24,99€) est prête.

 

On a raconté l’histoire du Père Noël à nos enfants. En précisant que c’était une histoire. Que c’était pour de faux, donc. Qu’en vrai, c’était les parents, les oncles, tantes, papis, mamies…

Que donc ils ne pouvaient pas avoir tout ce qu’il y avait sur leur liste.

Malgré tout, voilà quelques années, avec mon mari, qu’on s’interroge sur cette débauche de cadeaux de Noël qu’ils vont recevoir.

 

Nous vivons une drôle d’époque.

A la fois dans l’ère de la gratification instantanée (si je veux un livre, hop je le commande sur Amazon, demain je l’ai dans ma boîte aux lettres; si je veux voir un film hop je branche Netflix), haute pourvoyeuse de dopamine (hormone très addictive qui nous fait nous sentir bien).

Et de l’obsolescence accélérée, ce qui nous fait désirer toujours plus de nouvelles choses.

Tout en prenant enfin conscience, pour une part d’entre nous au moins, que notre monde est fini et que non, on ne peut indéfiniment avoir de nouvelles choses.

 

J’avoue que je rêve d’un Noël en famille sans cadeaux. Ou alors, juste des mets que chacun apporte, à partager (et, bon, allez, 1 cadeau par enfant).

Un Noël où l’on passerait du temps à jouer, à discuter, à chanter, à se promener si le temps le permet, plutôt qu’à ouvrir tournée de cadeaux sur tournée de cadeaux.

Je sais que ce serait dur pour mes enfants. Ils sont addicts aux cadeaux (les deux grands ont placé les cadeaux dans le top de leurs langages d’amour préférés). Ils rêvent de ce jeu de société auquel ils ont joué chez un cousin, de voitures télécommandées, d’un hover cart et d’un quad électrique. Ah, et si je leur offrais un téléphone, ce serait le summum.

 

C’est qu’à Noël, on a envie de voir leurs yeux briller, on veut qu’ils soient heureux…

Mais au final, est-ce en leur offrant une tonne de cadeaux qu’on les aide le mieux à être heureux? Sur l’instant, peut-être, mais sur la durée? Ne ferions-nous pas mieux de réduire doucement, pour recréer le plaisir de l’attente?

Comment peut-on être un parent veillant au meilleur pour son enfant, dans ce monde qui nous pousse à la surconsommation effrénée, dès le plus jeune âge?

Il y a 50 ans, les enfants étaient probablement beaucoup moins frustrés, car tellement moins tentés.

Mon petit de 4 ans me tend sa feuille où il a collé les photos d’une trentaine de jouets, les yeux pleins d’espoir. Comment faire ce choix cornélien de ne lui offrir qu’un seul jouet (peut-être même pas sur la liste), parce qu’on pense que c’est le meilleur pour lui, tout en sachant qu’au lieu de lui faire plaisir avec ce cadeau, cela va déclencher une tempête de frustration (bien réelle) en lui, simplement parce qu’il n’aura pas reçu les 29 autres?

 

Je vous laisse sur cette question car je n’ai pas la réponse…

 

Belle journée,

 

Caroline, la coach EFT des parents bienveillants

https://moiparentbienveillant.com

 

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PPS: je rêve d’un monde où l’être serait plus important que l’avoir; où l’on privilégierait les relations humaines, le bien-être et le bonheur plus que les performances chiffrées. Et où l’empathie serait une compétence développée et entretenue à l’école. C’est l’une des raisons pour lesquelles je propose les Ateliers du Parent Bienveillant. Parce que nous sommes trop souvent seuls dans notre parentalité, et que pouvoir parler de nos difficultés, engranger des conseils et tester des outils, peut faire une grande différence. Dans notre vie, dans celle de nos enfants, dans le monde… Cliquez ici pour vous inscrire!

On est entré dans l'ère du Père Noël. Ou plutôt de la consommation à outrance. Et si cette année, on limitait un peu les cadeaux?

On est entré dans l’ère du Père Noël. Ou plutôt de la consommation à outrance. Et si cette année, on limitait un peu les cadeaux?

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