Eduquer Sans Crier… C’est Possible, Vraiment?

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2018-09-21 eduquer sans crier c est possible vraiment

Bonjour cher parent bienveillant!

 

Chaque fois que je crie sur mes enfants, je cherche à comprendre ce qui m’a amenée à crier.

Parce que je ne veux plus crier sur eux. Exprimer d’une voix ferme, voire forte, ce qui ne me convient pas, est une chose, et je pense que c’est bon que mes enfants me voient vivre mes colères.

Mais cela n’a rien à voir avec des cris « sur », où l’on vient juger, et enfermer l’autre dans un rôle de persécuteur.

 

Quand je crie « sur », je dis des choses comme « tu m’énerves », « vous me saoûlez », « qu’est-ce que j’ai fait pour mériter des enfants pareils », « vous êtes insupportables »…

Mais la vérité, ce que je devrais dire, ce serait… « ton comportement m’énerve », « je suis fatiguée », « je me sens vraiment désemparée et démunie dans ma relation avec vous », « je ne supporte plus vos cris / comportements »…

 

Reprendre la responsabilité de notre colère (c’est NOUS qui nous mettons en colère) permet de mieux pouvoir la gérer.

Car tant que c’est la faute de l’autre… On ne peut rien faire. A part espérer que l’autre change (mais lui crier dessus n’est pas le meilleur moyen que ça arrive).

Parce qu’au final, nos cris ont surtout cette vocation: changer ce que l’autre fait.

 

On crie pour formuler une de nos limites.

Exactement comme un chat crache ou un chien aboie.

Et on crie pour évacuer la pression liée à notre stress qu’une de nos limites soit dépassée.

 

Le hic, c’est que nos cris ont tendance à activer le système d’alerte de nos enfants (si maman ou papa est stressé.e, houla, ça veut probablement dire qu’il faut faire attention), ce qui n’est pas le meilleur moyen d’obtenir calme et coopération (ce dont on a en général besoin).

C’est là que cela devient compliqué: on crie pour rétablir le calme et obtenir de la coopération… et on stimule le chaos parce qu’on crie.

 

Voilà pourquoi il vaut mieux ne pas crier.

 

Oui, mais crier a quand même un effet bénéfique, c’est un signal de limite dépassée pour les enfants (comme les bandes rugueuses sur le bord des autoroutes), ET ça permet d’évacuer le stress parental (ce qui réduit les risques de basculement dans la violence physique).

 

La solution?

Apprendre à lâcher la pression par un cri primal (sans mot, juste un cri, comme un rugissement de tigre).

Reconnaître que nous sommes humains, avec des limites, et les préciser à nos enfants, en privilégiant l’expression de nos besoins: « quand tu chantes à tue-tête, mes oreilles me font mal et je n’arrive plus à réfléchir; j’ai besoin de calme le soir après ma journée. Veux-tu bien, soit chanter doucement, soit aller chanter fort dans ta chambre? »

S’observer quand on crie, pour pouvoir mieux détecter les « activateurs », et revenir dessus, une fois calmé.e (par exemple avec quelques rondes d’EFT).

 

Et après les cris, quand on est calmé, rien ne vaut un bon gros câlin avec ses enfants. Histoire de les rassurer, de les inonder d’hormones du bien-être, et de restaurer la relation.

 

Belle journée!

 

Caroline, la coach des parents bienveillants

https://moiparentbienveillant.com

 

PS: merci de partager cette p’tite histoire auprès de tous vos amis! On vous a partagé cette p’tite histoire? Venez donc faire un tour sur le blog: https://moiparentbienveillant.com

 

PPS: On peut sérieusement limiter les cris dans la vie quotidienne. J’ai même fait tout un programme, 21 jours pour cesser de crier sur ses enfants », pour ça. Avec des exemples de ronde EFT, et des méditations pour vous apaiser. Et vous aider à devenir le parent que vous voulez être pour vos enfants. Intéressé.e? C’est ici!

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