Bonjour cher parent bienveillant!
Quand on devient parent, on n’est pas préparé. Il n’existe pas de cours à la fac sur « devenir parent ».
Pas de cours non plus sur « apprendre à préparer des repas sains et équilibrés pour soi et ses enfants ».
Alors on fait comme on peut.
On se renseigne, on lit des bouquins ou des blogs, on écoute d’une oreille plus ou moins attentive les conseils de maman, belle-maman et tata Ginette (plus ceux des copines), et on reproduit ce qu’on a vécu (c’est fou comme certaines comptines que j’avais oubliées me sont revenues en mémoire quand il a fallu chantonner pour endormir mes bébés).
Comme tout apprentissage, on procède par essai – erreur.
Mais contrairement à d’autres apprentissages, on est noyé sous les conseils, critiques et jugements.
Pour donner une image, c’est comme si, en observant un petit essayer de marcher, on le reprenait tous les 3 mouvements pour lui positionner les jambes et les pieds d’une autre manière (sous couvert de l’aider).
D’ailleurs, tous ceux qui ont déjà appris à marcher se sentiraient autorisés à reprendre le petit, tout le temps, partout.
Qu’ils connaissent l’enfant ou pas.
Ils n’interviendraient pas tous bien sûr, mais l’enfant pourrait bien sentir leur regard désapprobateur.
Ah, vous aussi vous pensez qu’un enfant soumis à ce traitement aurait du mal à apprendre à marcher?
En plus, l’école nous a bien enseigné à rechercher la validation à l’extérieur plutôt qu’à l’intérieur de nous. En matière de parentalité, ça se traduit par des nouveaux parents qui ont tendance à ne pas écouter leurs intuitions, et à appliquer les conseils des autres (surtout s’ils sont dispensés par une forme d’autorité).
Et c’est comme ça que tenter des approches différentes (réparation plutôt que punition, accueil des émotions désagréables au lieu de chercher à les étouffer à tout prix, respect de l’enfant plutôt que relation descendante autoritaire…) peut devenir très compliqué.
Pour soi d’abord, quand on expérimente ce qu’on n’a soi-même pas vécu enfant.
Dans la relation avec les proches, qui peuvent y voir une critique, une remise en cause de leur approche à eux (et du coup devenir agressifs).
Dur de répondre à la critique ouverte quand soi-même on est en recherche, en expérimentation, en plein apprentissage par essai – erreur.
Qu’on est submergé de doutes (est-ce vraiment le mieux pour mon enfant? Ai-je raison ou devrais-je écouter cette personne référente pour moi?) ou de culpabilité (quand on a « dérapé », comme tout parent humain, et été moins que parfait avec notre enfant).
Encore plus dur quand on fait partie (comme moi) de ces personnes qui ont le sens de la répartie… 48h après.
Si vous êtes comme moi, voici une phrase à apprendre par cœur pour répondre aux accusations de laxisme: « un parent bienveillant n’est pas celui qui accède à tous les désirs de son enfant, c’est celui qui prend en compte tous les besoins de son enfant. »
Et une autre pour la punition: « La punition prive l’enfant de sa culpabilité et l’incite, non pas à ne pas recommencer, mais à ne plus se faire prendre. Elle enseigne donc le mensonge. Alors que la réparation envoie le message implicite suivant à l’enfant: ‘tu as fait une erreur, mais tu peux agir pour la réparer' »
Belle journée,
Caroline, la coach EFT des parents bienveillants
https://moiparentbienveillant.com
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